Introduction
Quelques repères historiques
C'est en 1827 que la première image est obtenue par Joseph Nicéphore Nièpce en fixant ( avec du chlorure d'argent ) une vue de sa propriété en Saône et Loire sur une plaque. Ces images ne sont pas stables. |
De nombreux dispositifs sont mis au point jusqu'à être accessible au grand public avec KODAK en 1888.
Jusqu'à ce moment, le photographe devait être à la fois artiste et chimiste ; il « fabriquait » des photos.
Avec le Kodak, on « prend » des photos et on laisse à d'autres la préparation du film et son développement.
En 1890 naît la similigravure, qui permet de reproduire les images faites de nuances de gris grâce à un système de trame. On peut désormais imprimer industriellement de l'image. La presse va s'emparer de l'image photographique, le public va rapidement exiger sa présence.
En 1895 les frères Lumière créent un procédé permettant la capture puis la restitution du mouvement : le cinéma est né.
1907 : Le bélinographe Édouard Belin met au point un procédé de "téléphotographie", permettant de transmettre une image à distance. C'est donc l'ancètre du fax et du scanner. L'image est lue sur un rouleau, envoyée par onde radio en direct et insole un papier sensible trempé dans du révélateur photographique. |
1975 : le numérique La première prise de vues numérique a eu lieu en 1975, on la doit à Steve Sasson, un ingénieur de la société Kodak, alors âgé de 25 ans. À cette époque il n'y avait encore ni cédérom, ni internet, ni ordinateur personnel. Le plus gros problème ne fut pas de numériser les images mais de les enregistrer. Le premier appareil, construit pour 1000 $, comportait deux disques durs d'ordinateur, il était alimenté par 16 piles AA et enregistrait les images sur une bande magnétique contenue dans une cassette. L'ensemble pesait 3,9 kg. Pour examiner les enregistrements, il fallait un lecteur séparé relié à un moniteur de télévision, et l'apparition de chaque image, en noir et blanc, demandait plus de 20 secondes pour environ 10 000 pixels. |